Le mode de relation entre médecin et malade historiquement dominant fut celui du paternalisme plus ou moins autoritaire ou bienveillant. Ce modèle relationnel, infantilisant le patient, est issu de la maladie aiguë grave mettant en jeu le pronostic vital où souvent le malade se défend en “régressant” psychologiquement. N'oublions pas que, sur son lit de mort, le dernier mot que chacun prononce est “maman”… Ce mode de relation est aujourd'hui inadapté en raison même des progrès des traitements, de la culture médicale de la population et des changements des rapports sociaux. Il perdure néanmoins parfois, mais côtoie d'autres modèles relationnels tout aussi inadaptés.