Au cours de ces dernières années, plusieurs études ont
montré un allongement du délai de conversion de lasclérose en plaques rémittente-récurrente (SEP-RR)en forme secondairement progressive (SEP-SP) et un
handicap moins élevé au moment de la survenue de la
progression [1]. La prise en charge globale (comorbi-
dités) des patients et de leur maladie incluant la miseen route d'un traitement de fond et son utilisation
plus précoce est impliquée dans ce constat [1]. Pour
autant, le passage d'une SEP-RR à une SEP-SP reste
fréquent, concernant, après 20 ans d'évolution,
jusqu'à 60 % des patients [2]. Dans ce contexte, et
à l'heure où apparaissent de nouveaux traitements
des formes de SEP progressives, prédire le risque de
conversion et l'aggravation du handicap une fois la
SEP-SP installée constitue un enjeu important pour
guider la prise en charge thérapeutique, mais aussipour pouvoir mieux informer les nombreux patientssouhaitant connaître leur pronostic [3-7]...