4. Avancées physiopathologiques dans la SEP-RR
Alors que la SEP-RR a longtemps été considérée comme essentiellement médiée par les lymphocytes T, la vision physiopathologique contemporaine de la maladie met désormais également l'accent sur le rôle majeur joué par les cellules de l'immunité innée, en particulier les macrophages et la microglie, ainsi que par les lymphocytes B sous-tendant l'immunité adaptative aux côtés des lymphocytes T [1-5]. Parallèlement, des progrès en imagerie permettent d'identifier des mécanismes de la maladie jusque-là méconnus ou sous-estimés [3, 6]. L'ensemble des avancées ouvre la voie à une meilleure compréhension des effets des thérapeutiques disponibles et à la découverte de nouvelles cibles thérapeutiques dans le but d'un contrôle plus complet des processus pathologiques [3, 7, 8].