En France, la sclérose en plaques (SEP) affecte actuellement environ 110 000 patients, avec une incidence comprise entre 4 000 et 6 000 nouveaux cas par an [1]. Plusieurs traitements de fond sont disponibles pour ralentir l'évolution de la maladie, dont certains nécessitent une administration intraveineuse (i.v.) lors de séjours en hôpital de jour (HDJ) [2, 3]. On estime ainsi qu'environ 100 000 hospitalisations sont motivées chaque année par l'administration de ces traitements, ce chiffre correspondant à près de la moitié des séjours hospitaliers des patients [4]. Or, malgré la fréquence des passages en HDJ, la façon dont ils sont vécus par les patients et le personnel infirmier n'a été que très peu étudiée [3]. C'est pour combler ce déficit de connaissances que l'observatoire EPI SEP (Expérience des patients et des infirmières(ers) dans la sclérose en plaques en HDJ) a été mis en place, à l'initiative du laboratoire Roche.
Liens d'intérêt
Le Dr Bertrand Bourre déclare avoir des liens d’intérêts avec Amgen, Biogen, Novartis, Merck, Sanofi, Roche et Teva.
Le Dr Claude Mekies déclare avoir des liens d’intérêts avec Novartis, Teva, Biogen, Roche, Sanofi, Merck, Genzyme, Bayer, BMS, Pfizer, Lilly et GSK.
Le Pr Jérôme de Seze déclare avoir des liens d’intérêts avec Novartis, Biogen, Teva, Genzyme/Sanofi, Roche, Alexion, CSL Behring, BMS/Celgene et Janssen-Cilag.