Mise au point

Génétique de la migraine : des formes monogéniques aux facteurs de susceptibilité

  • Il existe des formes monogéniques, comme la migraine hémiplégique familiale et la migraine avec aura associée à des troubles héréditaires des petits vaisseaux (CADASIL par exemple).
  • Dans ces formes, les différents gènes mutés conduisent tous à une augmentation de la susceptibilité à la dépression corticale envahissante.
  • Dans les formes plus communes de migraine, on suspecte un mécanisme polygénique, avec interaction de plusieurs variants génétiques, chacun conférant un risque faible de développer la maladie.
  • Les études d’association à l’échelle du génome ont ainsi permis d’identifier près de 180 variants de susceptibilité de migraine, dont la combinaison peut favoriser un “terrain migraineux”.
  • La génétique a également mis en évidence l’importance des facteurs génétiques partagés entre la migraine et ses principales comorbidités, notamment la dépression et l’hypertension artérielle.

La migraine est une maladie complexe due à l’interaction de facteurs environnementaux et génétiques [1, 2]. Il existe de rares migraines monogéniques, dues à une mutation pathogène d’un seul gène, comme la migraine hémiplégique familiale (MHF) ou la migraine avec aura associée à la vasculopathie CADASIL. L’étude des formes monogéniques de migraine avec aura a montré que l’unité neurovasculaire jouait un rôle prépondérant dans cette…

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Liens d'intérêt

L. Grangeon, C. Gollion et A. Ducros déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.