Les neuropathies focales associées à la pratique sportive se distinguent par des mécanismes lésionnels spécifiques. Dans cette mise au point, l’accent est mis sur ces mécanismes, même si la physiopathologie des neuropathies microtraumatiques est le plus souvent multifactorielle. Nous envisageons successivement les lésions nerveuses par traction/étirement (nerfs suprascapulaire, thoracique long et ulnaire au coude dans le tennis et le volley-ball), par compression (nerfs ulnaire et médian au poignet dans le cyclisme et le handisport en fauteuil roulant) et celles associées directement ou indirectement (ischémie) à l’hypertrophie musculaire (nerf axillaire et plexus brachial inférieur dans la natation et l’haltérophilie).
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F.C. Wang, J.F. Kaux et C. Sauvant déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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