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Dossier

Intérêt du suivi biologique des anticoagulants oraux directs

  • La variabilité pharmacocinétique en partie maîtrisée des anticoagulants oraux directs permet ­généralement une administration à dose fixe et sans suivi biologique.
  • Certaines situations à haut risque hémorragique justifient néanmoins la réalisation d'un dosage sanguin de ces molécules.
  • Différentes méthodes de dosage sont disponibles, basées sur des techniques d'hémostase ou chromato­graphiques.

Les anticoagulants oraux directs (AOD) sont de plus en plus utilisés pour lutter contre la maladie thrombo­embolique, et leurs indications thérapeutiques ne cessent de s'étendre. Ainsi, le dabigatran, le rivaroxaban et l'apixaban représentent désormais plus de 70 % des anticoagulants oraux prescrits en France [1]. Ce succès peut s'expliquer par un meilleur rapport bénéfice/risque que celui des médicaments antivitamine K (AVK) mais également par certains avantages pharmaco­logiques offerts par ces molécules. En effet, grâce à une variabilité pharmaco­cinétique mieux…

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J. Escal, J. Lanoiselée, L. Janisset et X. Delavenne déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.

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