Après transplantation rénale, les immunosuppresseurs préviennent le rejet, mais exposent à des effets indésirables. Une gestion précise du niveau d’immunosuppression nécessite, en plus du suivi pharmacologique des médicaments, des biomarqueurs pharmacodynamiques. Outre la surveillance des anticorps anti-HLA, des approches innovantes sont développées pour dépister précocement le rejet (profils géniques sanguins, ADN circulant dérivé du donneur et dosage des chimiokines CXCL9 et CXCL10 dans l’urine) ou pour évaluer la charge immunosuppressive globale (surveillance de la virémie du torque teno virus). Bien que prometteuses, ces méthodes nécessitent d’être validées pour une utilisation clinique généralisée. L’avenir proche devrait coupler le suivi thérapeutique pharmacologique à de nouveaux biomarqueurs pharmacodynamiques dans l’objectif d’améliorer l’efficacité et la sécurité des médicaments immunosuppresseurs.
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D. Anglicheau, M. Rabant et C. Tinel déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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