Avec moins de 200 greffes en 2006 et
plus de 300 en 2011, l'activité de
transplantation pulmonaire s'est
considérablement développée en France
depuis 5 ans, ce qui est évidemment une
excellente nouvelle. Il n'en reste pas moins
que le pronostic de cette procédure qui sauve
est toujours grevé à 5 ans par la survenue de
la dysfonction chronique du greffon,
s'exprimant le plus souvent sous la forme
d'une bronchiolite oblitérante.
Les causes et les mécanismes de
la bronchiolite oblitérante sont multiples
et intriqués, et ceux que l'on connaît sont
parfaitement décrits et développés
dans l'article de ce numéro de La Lettre
du Pneumologue (J. Le Pavec et al.,
Bronchiolite
oblitérante
post-transplantation pulmonaire, p. 86).