Son discours sur l'universalité de la langue française, couronné par le prix
de l'Académie de Berlin*, valut à Rivarol (1753-1801) sa renommée.
Il y affirmait notamment que, si la langue française dispose de la clarté
par excellence, l'anglais est obscur, a une syntaxe bizarre et des formes serviles…
Force est pourtant de constater que, là où la langue française ne dispose
que du terme “maladie”, l'anglais a 3 termes distincts : disease, illness, sickness,à vrai dire indispensables.
Indispensables parce que, au-delà des mots, ils décrivent des dimensions
et des concepts de la “maladie” qui appartiennent respectivement au médecin,
au malade, et à la société dans laquelle vit ce dernier.