Mise au point

Prise en charge des pneumopathies d’hypersensibilité

La pneumopathie d’hypersensibilité (PHS) résulte d’une réaction immunitaire due à l’inhalation d’antigènes et doit être classée en formes fibrosantes et non fibrosantes. Les facteurs de mauvais pronostic sont le tabagisme, l’absence d’identification d’antigènes responsables et la présence d’une fibrose pulmonaire. La discussion multidisciplinaire doit jouer un rôle central dans la prise en charge de cette affection. La démarche diagnostique doit prendre en compte la présentation clinique, l’identification d’une exposition à un antigène, les caractéristiques du parenchyme pulmonaire et des voies aériennes au scanner thoracique et/ou en anatomopathologie, et la présence d’une lymphocytose dans le lavage bronchoalvéolaire. La corticothérapie et l’éviction antigénique ont montré leur efficacité dans les PHS non fibrosantes, tandis que le nintédanib ralentit le déclin de la fonction respiratoire dans les formes fibrosantes progressives.


Les pneumopathies d’hypersensibilité (PHS) sont le résultat de la réaction immunologique au niveau du parenchyme pulmonaire et des petites voies aériennes liée à l’inhalation d’antigènes présents dans l’environnement. Les mécanismes physiopathologiques impliquent, entre autres, l’immunité cellulaire de type Th1 avec des mécanismes d’hypersensibilité de type III et de type IV, qui conduisent à une alvéolite lymphocytaire, et à la présence de précipitines (IgG) spécifiques [1]. L’incidence annuelle cumulée de la maladie est estimée entre 1,2 et 1,9 individu sur 100 000, ce qui fait de cette maladie…

L’accès à la totalité de l’article est protégé




Liens d'intérêt

S. Marchand-Adam déclare avoir des liens d’intérêts avec Boehringer Ingelheim, Roche, BMS, Novartis, AstraZeneca, Pfizer, GlaxoSmithKline, Chiesi (honoraires, financements ou remboursements pour des conférences nationales et internationales, conseils en dehors du travail soumis).