La Lettre du Psychiatre / N° 6 - novembre 2014

Au tournant des années 2000, les pouvoirs publics français semblent avoir redécouvert la présence massive, en milieu carcéral, de personnes présentant de graves troubles psychiatriques. En réponse, une loi prévoit, en 2002, la création d’unités psychiatriques hospitalières placées ...

»» La prévalence des troubles mentaux est importante en prison. »» Le contexte carcéral favorise l’émergence et l’acuité des troubles, notamment du fait de la surpopulation pénale. »» L’exercice de la psychiatrie en milieu pénitentiaire est complexe : le secret et ...

»» La sexualité en prison, qui n’est évoquée dans aucun texte de loi, est déniée par la plupart des personnes concernées. La norme est l’absence de sexualité, contrôlée par les surveillants. »» Cependant, la sexualité s’exerce en prison de manière violente, les rapports ...

»» La mise en place du secteur de psychiatrie en milieu carcéral est récente (1987). Depuis, l’évolution constante des pratiques, l’explosion de la population pénale, l’incarcération croissante des patients souffrant de maladie mentale et leur meilleur repérage amènent à repenser ...

»» La prescription des traitements psychotropes en milieu pénitentiaire doit, de la même façon qu’en milieu libre, respecter les autorisations de mise sur le marché (AMM) et les recommandations. »» Compte tenu de la prévalence importante des troubles psychiatriques en milieu ...

»» Les psychiatres doivent agir dans le seul intérêt de leurs patients. »» L’incarcération a des effets néfastes sur l’état de santé des individus. »» Le recueil du parcours judiciaire des patients ne doit pas être négligé au cours de l’évaluation médicale ...

La possibilité de traiter les symptômes psychotiques par des agents pharmacologiques remonte à la première prescription de chlorpromazine par J. Delay et P. Deniker en 1952. La famille pharmacologique issue de la chlorpromazine fut baptisée “neuroleptique” en raison de la survenue, ...