Le modèle étiologique actuel de la schizophrénie est un modèle plurifactoriel classique basé sur l'existence de facteurs de risque. Il ne peut expliquer, d'une part, la persistance de la maladie et des facteurs génétiques qui y sont associés et, d'autre part, le peu de spécificité des facteurs de risque et les nombreuses comorbidités. En réponse à ces problèmes, nous proposons un nouveau modèle qui fait l'hypothèse de l'existence, en complément des facteurs de risque, de facteurs non spécifiques, dits de variabilité. Dans cet article, nous montrons que les données de la recherche sont compatibles avec ce modèle et suggérons des mécanismes théoriques pour l'action des facteurs de variabilité. Si ce modèle est validé, il pourrait avoir des implications importantes, notamment pour la prévention.
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A. Szöke, B. Pignon et F. Schürhoff déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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