Certains troubles psychiatriques, comme les troubles psychotiques, sont plus fréquents chez les sujets nés, ayant grandi et/ou vivant en ville que chez ceux en milieu rural. La pollution atmosphérique est responsable d'une neuro-inflammation, comme en témoignent des études épidémiologiques sur la sclérose en plaques, ou encore des études sur des modèles animaux. Deux études longitudinales montrent des liens entre exposition au long cours à la pollution atmosphérique – notamment aux microparticules – et risque de schizophrénie. Les études sur les troubles du spectre de l'autisme sont également en faveur d'un effet de l'exposition in utero et durant les premiers mois de vie. Celles sur la dépression ou les phénomènes suicidaires montrent que l'exposition à court terme pourrait également avoir un effet délétère.
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B. Pignon et F. Schürhoff déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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