Mise au point

Quelles interactions médicamenteuses à risque chez le patient suivi en rhumatologie ? L'exemple du cytochrome P450

Mis en ligne le

11 déc. 2015

Auteurs

Dr Audrey CAYOT
Dr Paul ORNETTI

Le cytochrome P450 participe au métabolisme de la majorité des médicaments.
De nombreuses interactions médicamenteuses existent via ce cytochrome, conduisant à des conséquences potentiellement graves chez les patients.
Pour pouvoir prendre en considération les interactions médicamenteuses via le cytochrome P450, il est important de connaître son mécanisme détaillé.
Certaines situations sont particulièrement à risque en rhumatologie, notamment avec la colchicine, le tocilizumab et le léflunomide.

La polymédication est de plus en plus souvent rencontréechez les patients suivis en rhumatologie, avec parfois jusqu'à une dizaine de médicaments chez un même patient. Ce phénomène est la conséquence des progrès de la médecine et de l'augmentation progressive de l'espérance de vie. Cela multiplie les situations cliniques à risque d'interactions médicamenteuses en pratique quotidienne. Les conséquences peuvent être parfois graves en termes de morbidité mais aussi de mortalité. En pratique, il ne faut pas négliger ces interactions, et…