Le traitement hormonal de la ménopause (THM), développé dès la fin des années 1940, a été pendant longtemps l'option thérapeutique de première intention pour la prévention de l'ostéoporose. Le développement de l'ostéodensitométrie au début des années 1990 a contribué à mettre en évidence l'impact de la carence estrogénique de la ménopause sur la perte osseuse et à promouvoir l'efficacité préventive du THM. Les années 1990-2000 ont ainsi représenté l'âge d'or du THM et, en France, 50 à 60 % des femmes en début de ménopause étaient alors traitées. Bien sûr, tout n'était pas parfait, y compris sur le versant osseux du traitement : le faible niveau de preuve des études sur la prévention du risque fracturaire, la problématique de la dose minimale efficace, voire la question de la durée du traitement étaient souvent avancés pour remettre en cause son intérêt dans l'ostéoporose. En juillet 2002, la publication des résultats de l'étude de la Women's Health Initiative (WHI) a représenté un véritable tsunami pour le THM dans le monde de la gynécologie et au-delà.
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L’auteur déclare avoir des liens d’intérêts avec Teva (interventions ponctuelles).
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