Dossier
Infiltrations de corticoïdes dans l'épaule : problèmes pratiques
- Mis en ligne le
- 15 déc. 2016
- Auteur
- La glycémie augmente après une infiltration de corticoïdes de l'épaule, quels que soient le produit et la voie d'abord, de manière modérée (0,3 à 1,2 mg/l), pendant 2 ou 3 jours, avec un pic à 24 heures.
- Il n'y a pas de risque particulier si la glycémie à jeun est inférieure à 2,5 g/l et/ou si l'hémoglobine glyquée est inférieure à 10 %.
- Il est inutile, voire dangereux, d'arrêter les antiagrégants plaquettaires ou les anti-vitamines K pour réaliser une infiltration de l'épaule.
- Il n'y a pas de contre-indication à réaliser une infiltration de l'épaule en cas de lymphoedème dans les suites d'une chirurgie pour cancer du sein.
L'objectif de cette revue de la littérature est d'aborder différents problèmes pratiques auxquels peuvent être exposés les rhumatologues, avant, pendant ou après une injection de corticoïdes pour une pathologie de l'épaule. Nous avons sélectionné 3 situations pratiques : le risque d'augmenter la glycémie, notamment chez un patient diabétique ; la stratégie vis-à-vis des patients traités par antiagrégants plaquettaires ou anticoagulants; la possibilité de réaliser une infiltration chez une patiente présentant un lymphoedème après chirurgie pour cancer du sein.
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P. Goupille déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.