Il faut se poser la question de l'intérêt d'utiliser une forme retard de corticoïde injectable : rhumatisme inflammatoire chronique versus pathologie mécanique aiguë ; efficacité anti-inflammatoire prolongée versus action anti-anabolique ; efficacité à court terme positif versus effet à long terme négatif ; risque vasculaire versus infiltration au plus près du conflit. Les quantités de corticoïde à injecter demeurent très empiriques, fonction de la taille de l'articulation et de l'importance de l'inflammation, avec un effet dose avéré. Les complications restent très rares, non pas tant le passage systémique transitoire, que le malaise vagal ou les allergies, les infections, les atrophies tissulaires, avec une mention spéciale pour les risques de floculation intravasculaire. Les gestes sous échographie permettent d'identifier la zone inflammatoire et un guidage précis pour éviter les structures à risque. On peut utiliser positivement l'effet atrophiant des corticoïdes locaux, comme pour résorber des nodosités rhumatoïdes. L'infiltration cortisonique pourrait être à l'avenir la première étape d'un schéma thérapeutique associant efficacité anti-inflammatoire puis régénérescence du tissu lésé.
Vous possédez déjà un compte Edimark ?
Merci de saisir votre e-mail et votre mot de passe.
Identifiant ou mot de passe oublié
Besoin d'aide ?
Créer un compte
Y. Maugars déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec l’article.
Pour accéder aux contenus publiés sur Edimark.fr vous devez posséder un compte et vous identifier au moyen d’un email et d’un mot de passe. L’email est celui que vous avez renseigné lors de votre inscription ou de votre abonnement à l’une de nos publications. Si toutefois vous ne vous souvenez plus de vos identifiants, veuillez nous contacter en cliquant ici.