Mise au point

L’effet du jeûne intermittent sur l’inflammation

  • De nombreuses pathologies chroniques sont associées à une inflammation de bas grade.
  • Celle-ci est modulée par 3 principaux facteurs : l’alimentation, le tissu adipeux et le microbiote.
  • Les rythmes de vie et les rythmes alimentaires participent aux effets de l’alimentation sur le poids ; les facteurs alimentaires interviennent eux-mêmes sur le microbiote.
  • Toute réduction énergétique et pondérale induit une diminution de l’inflammation de bas grade.
  • La question est de savoir s’il existe une supériorité des régimes intermittents sur les régimes continus. Cela n’est pas résolu, alors qu’il existe un engouement pour cette proposition.
  • En revanche, respecter les rythmes circadiens et une saine intermittence diurne de l’alimentation est ­bénéfique pour la santé métabolique et inflammatoire.

Le titre de cet article fait référence à plusieurs thèmes d’actualité : l’inflammation, tout d’abord, qui est un processus physio­pathologique associé à la plupart des maladies chroniques non transmissibles, y compris rhumato­logiques ; la chronobiologie, un nouveau venu en biologie, résultant de la compréhension des rythmes circadiens et de leur régulation par des, avec toutes ses implications en nutrition, donnant lieu au concept de chrono­nutrition ; le jeûne ou la restriction, pratique à la fois traditionnelle et en vogue pour les bienfaits qu’il apporterait. Y a-t-il un bénéfice établi pour…

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Liens d'intérêt

J.M. Lecerf déclare être membre du comité scientifique de Aprifel, Bel, Fict, Holder et IOT.