Dossier

Activité physique après un cancer du sein

Mis en ligne le

30 sept. 2024

Auteur

C. Cuvier

L’activité physique diminue le nombre de récidives et de décès par cancer du sein si elle est pratiquée au-delà du seuil de 150 minutes par semaine, de façon régulière et avec une intensité au moins modérée.
Elle diminue aussi le nombre de décès toutes causes confondues.
Elle permet enfin une amélioration de la qualité de vie, une diminution de la fatigue induite par le diagnostic et les traitements et, probablement une meilleure tolérance de l’hormonothérapie.

Grâce au dépistage ainsi qu’aux progrès et innovations en termes de biologie tumorale (qui permettent de préciser le pronostic et la sensibilité aux traitements) et thérapeutique, le taux de survie après un cancer du sein a augmenté, atteignant aujourd’hui 88 % à 5 ans et 76 % à 10 ans. La pratique d’une activité physique (AP) diminue le risque de cancer du sein et, pratiquée avant le diagnostic, elle en améliore le pronostic. Quels sont les bénéfices potentiels liés à l’AP pratiquée après un cancer ? Activité physique et survie Depuis le début des années 2000, des études rétrospectives et prospectives…