Dossier

Activité physique et sportive en prévention des complications post-transplantation

Mis en ligne le

30 juin 2024

Auteur

F. Carré

La pratique d’une activité physique et régulière, dont le sport qui en est une des nombreuses formes, au moins modérée, et la diminution du temps de sédentarité (temps journalier passé assis) sont bénéfiques pour prévenir la survenue et l’aggravation des pathologies chroniques. À l’inverse, sédentarité et inactivité physique (non-respect des recommandations de pratique journalière d’activité physique) favorisent le déconditionnement physique qui favorise leur survenue et leurs complications. Après une transplantation, il est donc essentiel de diminuer le temps journalier de sédentarité et d’augmenter le niveau d’activité physique et, si on le souhaite, de sport après un avis médical. Les mécanismes des bénéfices de l’activité physique ou sportive sont bien expliqués. Globalement, il s’agit d’une baisse des niveaux d’inflammation chronique de bas grade et du stress oxydant et une augmentation des défenses immunitaires.

Les effets protecteurs de l’activité physique et sportive (APS), modérée et régulière associée à une diminution du temps de sédentarité, contre le développement et l’aggravation de la plupart des maladies chroniques sont formellement prouvés à tous les stades de prévention. Ils concernent toutes les populations, y compris les transplantés. De très nombreuses études expérimentales et cliniques permettent de mieux expliquer les mécanismes de ces bénéfices.…