Dossier

Intérêts de la pratique d’une activité physique après une greffe d’organe en pédiatrie

Mis en ligne le

30 juin 2024

Auteur

F. Garaix

La transplantation d’organe en pédiatrie permet aux enfants de retrouver une meilleure qualité de vie, mais elle s’inscrit dans une maladie chronique sans possibilité de guérison. Le traitement sera indispensable à vie, et il faudra lutter contre les complications et les effets indésirables. L’activité physique est un élément de l’amélioration de la qualité de vie, une aide à l’intégration sociale et un excellent moyen d’éviter les complications cardiovasculaires, cause de morbimortalité chez les adultes transplantés à un âge pédiatrique. La pratique d’une activité physique mobilise et fait intervenir tous les professionnels de santé, ainsi que les familles, les enseignants et les associations de patients. Si le maintien d’une activité physique régulière chez les jeunes constitue un challenge dans la société actuelle, c’est un facteur impératif pour les jeunes transplantés d’organes.

Transplantation d’organe en pédiatrie : de qui parlons-nous ? de quoi parlons-nous ? Les enfants peuvent être greffés comme les adultes de rein, de foie, de cœur, et plus rarement de poumon, exceptionnellement d’intestin ou de pancréas. Les doubles greffes synchrones (greffes combinées) ou différées existent aussi en pédiatrie. Ces enfants souffrent pour la plupart de maladies chroniques parfois connues avant une décompensation, ou découvertes au stade terminal. Ils ont un…