L’addiction à la mort, le cas de Mohamed Merah

L’addiction à la mort peut se décrire comme un trouble caractérisé par la conviction que la mort est supérieure à la vie, accompagnée du désir de passer à l’acte. Elle est liée à des facteurs psychologiques et sociaux, et constitue une entité spécifique, située aux confins de plusieurs diagnostics : dépendance, dépression et personnalité antisociale, avec une composante de frustration sexuelle. Un tel diagnostic pourrait permettre de mieux saisir la complexité d’un problème qui touche aujourd’hui une frange non négligeable de la jeunesse occidentale. Il permettrait d’approfondir la notion de “déradicalisation”,…