À l'heure où l'attention politique se braque sur les primaires aux États-Unis, où l'émergence de divers candidats radicaux semble traduire la souffrance sociale et économique d'une partie de la population, un article publié récemment par un lauréat du prix Nobel montre que les taux de morbidité et mortalité dans la population blanche américaine, d'âge moyen, atteignent des pics inédits depuis ceux de l'épidémie de VIH, plus de 20 ans auparavant. Cet accroissement est principalement dû au nombre grandissant de décès liés aux drogues − opiacés et alcool, en particulier.