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Dossier

Syndrome de sevrage à l'alcool : quoi de neuf ?

  • Un groupe de spécialistes européens (Allemagne, Autriche, Grande-Bretagne, Finlande, Italie, Norvège, Roumanie et Suède), plutôt orientés en neurologie, a fait le point sur le syndrome de sevrage à l'alcool (1). Leur revue systématique de la littérature a porté sur les mécanismes, la symptomatologie et la prise en charge des patients. Ce syndrome est fréquent : environ 8 % chez les patients alcoolodépendants hospitalisés en hôpital général. Il reste cependant sous-diagnostiqué et sous-traité.

Aspects physiologiques, signes cliniquesLes auteurs rappellent que la consommation d'alcool entraîne une activation du système gabaergique (inhibiteur). À fortes doses, elle génère une tolérance résultant notamment d'une down-­regulation des récepteurs gabaergiques et d'une augmentation de l'expression des récepteurs glutamatergiques NMDA qui maintient l'homéostasie du système nerveux central (SNC). L'arrêt brutal de la consommation régulière entraîne une rupture de cette homéostasie, en induisant notamment une hyperexcitabilité du SNC par activation glutamatergique. Celle-ci a pour conséquence…

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Liens d'intérêt

A. Dervaux déclare avoir des liens d’intérêts avec Lundbeck, Indivior, Otsuka, Astrazeneca, Janssen.

S. Noui déclare n’avoir aucun lien d’intérêt en relation avec la synthèse de cette revue.

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