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Communication, échanges : piliers de nos sociétés, fondements des progrès scientifiques
Mis en ligne le
30 sept. 2016
Auteur
Dr Florence NOBLE
(pdf / 3,43 Mo)
Les objectifs principaux pour la recherche clinique et la “recherche amont” (ou recherche fondamentale) dans le champ des addictions sont clairement les mêmes : mieux répondre aux besoins des patients, avec, bien sûr, des angles d'attaque différents.
Il est donc temps de sortir de cet “affrontement” stérile de savoir qui détient la vérité et quelle discipline est la plus importante. Elles le sont toutes. Communiquons, échangeons, dialoguons tous ensemble avec nos connaissances respectives.
Il est parfaitement établi pour tous, patients, cliniciens et chercheurs (issus de la biologie et des sciences humaines et sociales), que l'addiction est une pathologie d'une extraordinaire complexité. Trois composantes majeurs peuvent y intervenir :
• la génétique, avec des polymorphismes susceptibles d'augmenter la vulnérabilité et la variabilité individuelle, aussi bien en termes de mise en place de conduites addictives que d'efficacité des traitements (rôle du génome) ;
• les facteurs environnementaux, avec les expériences de vie (rôle de l'épigénome) ;
• l'effet du produit lui-même, en particulier sur les réseaux neuronaux, qui peuvent se trouver très fortement perturbés (plasticité neuronale et neuro-adaptations).
Les objectifs principaux pour la recherche clinique et la “recherche amont” (ou recherche fondamentale) dans le champ des addictions sont clairement les mêmes : mieux répondre aux besoins des patients, avec, bien sûr, des angles d'attaque différents.
Il est donc temps de sortir de cet “affrontement” stérile de savoir qui détient la vérité et quelle discipline est la plus importante. Elles le sont toutes. Communiquons, échangeons, dialoguons tous ensemble avec nos connaissances respectives.
Il est parfaitement établi pour tous, patients, cliniciens et chercheurs (issus de la biologie et des sciences humaines et sociales), que l'addiction est une pathologie d'une extraordinaire complexité. Trois composantes majeurs peuvent y intervenir :
• la génétique, avec des polymorphismes susceptibles d'augmenter la vulnérabilité et la variabilité individuelle, aussi bien en termes de mise en place de conduites addictives que d'efficacité des traitements (rôle du génome) ;
• les facteurs environnementaux, avec les expériences de vie (rôle de l'épigénome) ;
• l'effet du produit lui-même, en particulier sur les réseaux neuronaux, qui peuvent se trouver très fortement perturbés (plasticité neuronale et neuro-adaptations).
Liens d'intérêt
F. Noble déclare ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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