RÉSUMÉ
Les strongyloses respiratoires du chat ont fait l’objet d’une attention particulière ces 10 dernières années. Le cycle évolutif des parasites responsables (Aelurostrongylus abstrusus et Troglostrongylus brevior) fait intervenir des gastéropodes, hôtes intermédiaires, mais également des proies qui jouent le rôle d’hôtes paraténiques. La présentation clinique des strongyloses respiratoires du chat n’est pas spécifique et inclut souvent une toux productive. La mise en évidence des larves de parasites par la technique coproscopique de Baermann demeure la méthode de référence. Le traitement nécessite souvent l’application répétée d’une formulation anthelminthique en spot on. Une vermifugation régulière est nécessaire afin de prévenir ces affections, en particulier chez les chats d’extérieur.
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Salomé Prigent, Juan Hernandez et Jacques Guillot déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts en relation avec cet article.
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