Parmi les différentes formes de
FMC, il en est une, relativement
peu pratiquée, qui est la
participation à l’activité d’un
confrère. « Celle-ci peut être
bénéfique pour l’un comme
pour l’autre, et même pour les
enfants consultés », remarque
V. Boggio dont le récit, reproduit
ici, illustre tout l’intérêt de
cette «FMC».
« Bernard, pédiatre expérimenté,
me fait l’honneur d’assister
à ma consultation (réservée
aux enfants qui ont un excès de
poids) pour voir s’il peut s’inspirer
de ma façon de travailler.
Nous recevons une fillette de
11 ans 6 mois et ses parents. Elle a 11 kilos en trop, excès de
poids constitué progressivement.
Sa chevelure très brune,
très fournie, très longue, encadre
son visage. Elle a un duvet
sombre au-dessus de la
lèvre supérieure. Ses lunettes
lui donnent un look d’intellectuelle.
Elle est vive, pertinente,
loquace. Son vocabulaire est
riche et précis. Elle double
pourtant son CM2 pour des difficultés
en mathématiques. Elle
vient de consulter en pédopsychiatrie
pour anxiété. Son carnet
de santé contient la trace
d’une cinquantaine de consultations
en médecine générale
(le plus souvent motivées par
des rhinopharyngites et des
otites) et en ORL, ainsi que la
mention d’un “bilan hormonal
pour hyperpilosité” demandé
trois ans auparavant par un endocrinologue.