En avril 2015, lors de la rencontre annuelle de la Société de pédiatrie académique de San Diego, une équipe de Cincinnati (Dr Hutton) a présenté une étude (« Reading to children promotes brain development ») qui a eu un écho jusqu'en Europe et en France, où les débats sur l'apprentissage de la lecture restent vifs.
Les chercheurs ont démontré sur 19 enfants de trois à cinq ans, en étudiant en IRM fonctionnelle leur cerveau, que deux zones étaient particulièrement actives chez les petits sujets régulièrement exposés à la lecture (il y avait eu auparavant des questionnaires) : les zones utiles à la compréhension narrative et à l'imagerie visuelle. C'est-à-dire que les enfants à qui on lisait régulièrement des histoires et qui avaient des livres à disposition avaient une bonne compréhension et parvenaient à imaginer et voir l'histoire qu'on leur racontait.
L'Académie américaine de pédiatrie et des associations de parents conseillaient déjà aux parents de lire dès la naissance des histoires aux enfants à voix haute, mais là il s'agit pour la première fois d'une démonstration par la biologie (selon le Dr Hutton) de l'utilité de ces conseils.