Michel Boublil nous fait également part de l’entrée, en mai 2024, du terme “neuroatypique” dans le dictionaire Le Petit Robert. Dorénavant, soit on est neurotypique, soit on est neuroatypique, ce qui veut dire autiste, dysphasique, TDAH, etc.
Pour un médecin qui suit des enfants, cela restreint l’espace immense des limites de leur normalité, souligne M. Boublil : “Il y avait les enfants atypiques sans être anormaux, des enfants dont la personnalité, l’histoire, le vécu, le parcours n’étaient pas dans la norme, et dont le suivi a démontré qu’ils trouvaient une voie dans la société et se réalisaient dans leur vie à travers des histoires hors des sentiers habituels.”
Le Petit Robert consacre depuis des années l’emploi de ce terme dans le langage des scientifiques, mais cette entrée réduit la palette des possibilités de qualifier les symptômes des enfants, déplore M. Boublil.
Le commentaire de C. Salinier illustre la perplexité de nombreux confrères face aux nouvelles classifications : “vive les neuro… sciences, le neuro... développemen…. exit le psychomoteur…” ●