Maintien de l’efficacité du rizankizumab à 1 an
Le rizankizumab est un anticorps monoclonal anti-IL 23 qui sera bientôt disponible en France pour la prise en charge du psoriasis. Ce traitement a montré une supériorité par rapport au placebo, à l’ustékinumab et à l’adalimumab après 16 semaines de traitement dans les essais antérieurs.
Les données présentées ici concernent les patients ayant été traités par rizankizumab 150 mg à S0, S4 et S16 dans la première phase de l’essai et ayant obtenu une bonne réponse (sPGA 0/1). Les patients étaient répartis en deux bras : poursuite du rizankizumab toutes les 12 semaines ou arrêt du traitement (placebo).
Les patients ayant poursuivi le traitement avaient significativement un meilleur maintien d’efficacité à un an sur le critère de jugement principal (sPGA) mais aussi sur les autres paramètres : à un an, 87,4 % des patients avaient toujours un sPGA 0/1 parmi les patients ayant poursuivi le traitement versus 61,3 % parmi les patients ayant arrêté le traitement.
Le temps moyen de rechute, définie par un sPGA ≥ 3, était de 320 jours chez les patients ayant arrêté le traitement.
Ces résultats sont en faveur d’un maintien dans le temps de l’effet du rizankizumab, même si des données sur le plus long terme sont attendues pour confirmer cette tendance. Par ailleurs, on peut noter que 30 % des patients ayant eu une bonne réponse à 16 semaines sont toujours blanchis un an après l’arrêt du traitement.