Ligélizumab dans l’urticaire chronique spontanée : le retraitement est aussi efficace que le traitement initial
Le ligélizumab, anticorps humanisé anti-IgE de nouvelle génération, a montré dans une étude de phase 2b chez des patients souffrant d’urticaire chronique spontanée (UCS) un contrôle des symptômes supérieur à celui obtenu par l’omalizumab (NCT02477332). Les résultats d’une phase d’extension chez les patients en rechute ont été présentés ce jour.
Pour rappel, 382 patients avec une UCS modérée à sévère ont été randomisés entre ligélizumab 24 mg, 72 mg, 240 mg, placebo et omalizumab 300 mg, pour une durée de 20 semaines, puis une période de suivi de 24 semaines, au terme de laquelle ceux qui avaient une maladie active (UAS7 ≥ 12) pouvaient entrer dans une phase d’extension de 52 semaines en ouvert et recevoir le ligélizumab 240 mg/4 semaines après un washout de 16 semaines. Sur les 226 patients inclus dans cette phase d’extension, 201 ont reçu le traitement pendant 1 année. À la semaine 20 de la phase randomisée, les taux cumulés de réponses UAS7 = 0 étaient plus élevés dans tous les bras ligélizumab comparés aux bras placebo ou omalizumab. Au cours de la phase d’extension, les taux de réponse UAS7 = 0 étaient de 36,9 %, 62,4 % et 75,6 % à S4, S20 et S52 respectivement.
Cette phase d’extension a montré que le retraitement par ligélizumab après une rechute de l’UCS permettait d’obtenir des résultats similaires, voire supérieurs, à ceux du traitement initial. Deux études de phase III sont en cours pour évaluer le ligélizumab 72 ou 120 mg/4 semaines chez des patients avec une UCS non contrôlée par les anti-histaminiques H1.