Les 2 prix Henning Andersen récompensent le développement de nouveaux modèles pour comprendre la physiopathologie du diabète de type 1 et du DSD
Les prix Henning Andersen récompensent les 2 abstracts qui ont été les mieux notés par les reviewers.
Le 1er prix récompense une jeune équipe belge qui a développé un modèle de maîtrise de la perte des cellules β du pancréas observée dans le diabète de type 1. L’idée était de diminuer l’inflammation au sein des îlots de Langerhans en diminuant l’expression des récepteurs de l’interleukine 1 ou de l’interféron γ. L’astuce a été de développer une approche par Crispr/Cas9, qui permet de cibler spécifiquement un gène au sein des cellules d’intérêt. Les résultats présentés montrent que cette approche diminue l’inflammation, augmente la viabilité et la fonction des cellules β, ce qui est tout à fait encourageant.
Le 2e prix récompense le travail d’Anu Bashamboo, qui a développé un modèle d’étude des conséquences fonctionnelles des mutations liées à une dysgénésie gonadique chez un enfant 46,XY. L’approche consiste à développer un “organoïde testiculaire” à partir de cellules souches pluripotentes qui ont été obtenues à partir des fibroblastes de patients DSD. Les résultats présentés à partir d’un exemple sont concluants et ouvrent des perspectives pour comprendre la physiopathologie des DSD. La combinaison de cette approche avec la méthode Crispr/Cas9 devrait permettre de disséquer la suite des événements testiculaires responsables du développement normal du testicule.