Tout est une question de timing…
Qui aurait pu imaginer que le jet-lag est la (petite) partie émergée de l’iceberg concernant l’impact du sommeil sur notre santé ?
En effet, les études de chronobiologie ne se limitent pas aux rythmes circadiens du cortisol, de la mélatonine ou de l’hormone de croissance. Ainsi, dans l’hypertension artérielle, la survenue d’AVC a lieu essentiellement dans la matinée, la radiothérapie en cas de tumeur cérébrale améliore plus la survie si elle a lieu le matin…, tout comme l’efficacité immunologique du vaccin antigrippal H1N1 ! De quoi faire des cauchemars. Surtout si vous avez pris un café tardif qui, en bloquant vos récepteurs à l’adénosine, vont lutter contre la pression du sommeil physiologique en fin de journée…
Essayons plutôt la luminothérapie, plus efficace sur les symptômes de dépression que la fluoxétine ! Ouvrons donc grands nos yeux à la lumière naturelle – la seule captée par les cellules rétiniennes ganglionnaires qui transmettent l’information au centres cérébraux du sommeil – pour éviter la longue liste des risques liés à la perturbation des rythmes circadiens (anxiété, perte d’empathie, baisse des capacités cognitives, diabète de type 2, maladies cardiovasculaires, etc.).