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dTca chez la femme enceinte : quel impact sur la réponse vaccinale de l’enfant

D'après Martinon-Torres F et al., abstr. P0016, actualisé

La vaccination contre la coqueluche chez la femme enceinte est recommandée dans un nombre croissant de pays afin de mieux protéger les petits nourrissons. Il existe néanmoins une interrogation concernant une éventuelle interférence entre les anticorps maternels transmis à l’enfant et la réponse de celui-ci à la primovaccination coqueluche.

Pour y répondre, une étude a été menée chez des enfants dont la mère a été vaccinée entre la 27e et la 36e SA et un groupe témoin. Tous ont reçu les 2 premières injections du vaccin hexavalent, puis un rappel entre 11 et 18 mois en même temps que le rappel vaccin conjugué pneumocoque 13 valents (PCV13). Un mois après le rappel, le taux de réponse aux antigènes du vaccin coqueluche a été ≥ 92,1 %, les taux de séroprotection pour les autres antigènes vaccinaux ≥ 99,2 %. Les concentrations médianes d’anticorps étaient plus faibles dans le groupe des enfants dont la mère avait été vaccinée pendant la grossesse que dans le groupe témoin pour l’anatoxine diphtérique, la toxine pertussique et l’hémagglutinine filamenteuse et comparable pour les autres taux d’anticorps développés contre les antigènes du vaccin hexavalent et du PCV13. La tolérance a été identique dans les 2 groupes.

Il existe donc bien une interférence entre les anticorps maternels et la réponse à la vaccination contre la coqueluche dans la deuxième année de vie, mais la diminution des taux d’anticorps est très modeste et elle n’aurait pas d’impact clinique, estiment les auteurs.

EJ-ESPID 2020-MJ-BR0016-Dia1


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