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Drépanocytose : le poids des infections bactériennes

D’après Gaschignard J et al., abstr. 650, actualisé

Depuis longtemps, il est bien connu que les enfants et adolescents atteints de drépanocytose sont à haut risque d’infections bactériennes invasives : cultures ou PCR positives dans le sang ou dans un site normalement stérile (plèvre, LCS, péritoine, articulations…), notamment à pneumocoque. De ce fait, des programmes de vaccination renforcés (pneumocoque, méningocoque…) et une prophylaxie par une pénicilline ont été mis en place chez ces patients. 

Depuis les études publiées, essentiellement monocentriques, J. Gaschignard et al. ont présenté une étude multicentrique internationale incluant 44 centres dans 9 pays européens : 217 épisodes ont été répertoriés, dont 179 chez des patients n’ayant pas bénéficié d’une greffe. Parmi ces épisodes, 38 % étaient des bactériémies-septicémies sans point d’appel, 31 % des infections ostéoarticulaires, 10 % des pneumopathies ou des empyèmes et 9,5 % des méningites. La première espèce bactérienne responsable était les salmonelles (25 %), la deuxième, le pneumocoque (18 %) et la troisième, S. aureus (12 %).

Malgré les mesures prises (vaccination, antibioprophylaxie), la morbidité et la mortalité des infections invasives restent élevées chez ces patients.


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