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Un vaccin à ARN messager à l’étude contre le CMV

D’après Panther L et al., abstr. 371, actualisé

La prévalence des infections congénitales à CMV est estimée entre 0,2 et 6,1 %, selon les pays et les études. Si les formes asymptomatiques sont les plus fréquentes, le CMV peut être responsable de graves pathologies, en particulier la surdité, la microcéphalie, la choriorétinite, et environ 10 à 15 % des enfants apparemment indemnes à la naissance développent des séquelles.

D’où l’intérêt de disposer d’un vaccin qui pourrait protéger les femmes non immunisées et éviter les conséquences pour le fœtus et le nouveau-né d’une infection au cours de la grossesse.

Un vaccin à ARNm, le premier en cours de développement après les vaccins contre le SARS-CoV-2, a passé une première étape en montrant son immunogénicité et sa sécurité d’emploi dans une étude de phase I, dont les résultats ont été présentés dans cette session consacrée au CMV.

Il s’agit donc d’un vaccin à ARNm codant pour le complexe pentamère et les antigènes glycoprotéines B du CMV.

L’étude a porté sur 154 adultes âgés de 18 à 49 ans qui ont reçu 4 doses différentes de vaccin, selon un protocole de 3 injections à 0, 2 et 6 mois.

Les doses intermédiaires ont induit une bonne réponse immunitaire avec un profil de tolérance rassurant. Les effets indésirables les plus fréquents ont été la douleur au point d’injection, les céphalées, les myalgies et les frissons.

Chez les sujets séronégatifs, le vaccin assure une réponse immunitaire spécifique et, chez les séropositifs, un rappel avec une hausse significative des taux d’anticorps.

Il s’agit des premiers résultats qui devraient conduire à la poursuite du développement de ce candidat vaccin.


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