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Infections invasives à pneumocoque chez les enfants à haut risque

D'après Wamerdam et al., e-poster 108, actualisé

Les enfants avec comorbidité exposant à un plus haut risque d’infection invasive pneumococcique (IIP) bénéficient d’un schéma vaccinal renforcé, avec une dose de vaccin pneumococcique conjugué supplémentaire, ainsi qu’une vaccination polysaccharidique à 23 valences. Dans ce contexte, une équipe canadienne a cherché à évaluer l’application de cette stratégie vaccinale, ainsi que la prévalence des IIP dans cette population spécifique.

Tous les cas d’IIP étant survenus entre 2009 et 2018 dans un centre hospitalier tertiaire canadien ont été inclus. Les informations sur le statut vaccinal, le sérotype impliqué et le profil de résistance ont été inclus. Les enfants étaient considérés à haut risque s’ils avaient notamment un déficit immunitaire, un traitement immunosuppresseur, une drépanocytose, un syndrome néphrotique, une pathologie pulmonaire chronique, ou encore un implant cochléaire.

94 enfants ont pu être inclus. La comorbidité la plus fréquente était une pathologie maligne, ou une transplantation d’organe. La distribution sérotypique de ces enfants est détaillée (figure). Au total, 46 % des sérotypes identifiés étaient potentiellement couverts par le vaccin polysaccharidique à 23 valences. La présentation clinique la plus fréquente était la bactériémie (85 % des cas). Aucun décès n’a été rapporté.
En ce qui concerne le statut vaccinal, seuls 51 % des enfants inclus avaient un statut vaccinal conforme aux recommandations, incluant le vaccin polysaccharidique à 23 valences.
Cette étude souligne un risque important d’IIP chez les enfants à haut risque, impliquant notamment des sérotypes couverts par le vaccin à 23 valences. Une amélioration de la couverture vaccinale dans ces populations est nécessaire afin de mieux prévenir ces infections sévères.

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