Infection invasive à méningocoque : un risque accru chez les prématurés
D'après Calvert A et al., Oral presentation session 08:Public Health, actualisée
On sait que l’incidence des infections invasives à méningocoque (IIM) est particulièrement élevée au cours de la première année de vie.
Comme les prématurés ont un d’une façon générale un risque accru d’infection invasive, une étude anglaise s’est intéressée à la fréquence et au pronostic de ces infections à méningocoque chez des enfants prématurés.
Entre 2015 et 2020, ils ont identifié 393 cas d’IIM chez les nourrissons dont 70 % étaient dues au méningocoque B.
318 nourrissons étaient nés à terme (87,6 %) et 45 (12,4 %) avant la 37ème semaine d’aménorrhée (SA). Parmi ces prématurés, 13 étaient nés avant la 32e SA et 32 entre 32 et 36 SA.
L’incidence globale des IIM était de 12,4/100 000, plus basse chez les enfants nés à terme (10,9/100 000) que chez les prématurés (18,3/100 000).
L’incidence était nettement plus élevée chez les enfants < 32 SA (32,9/100 000) que chez ceux nés entre 32 et 36 SA (15,5/ 100 000).
Aucune différence significative n’a été observée entre enfants nés à terme et prématurés sur le plan de la présentation clinique, ni sur la durée d’hospitalisation ni sur la mortalité.
En revanche le taux de séquelles s’est révélé plus élevé chez les prématurés (35,9%) que chez les nourrissons nés à terme (19,4 %), un taux qui est néanmoins élevée confirmant la gravité des ces IIM.
Comme les prématurés ont un d’une façon générale un risque accru d’infection invasive, une étude anglaise s’est intéressée à la fréquence et au pronostic de ces infections à méningocoque chez des enfants prématurés.
Entre 2015 et 2020, ils ont identifié 393 cas d’IIM chez les nourrissons dont 70 % étaient dues au méningocoque B.
318 nourrissons étaient nés à terme (87,6 %) et 45 (12,4 %) avant la 37ème semaine d’aménorrhée (SA). Parmi ces prématurés, 13 étaient nés avant la 32e SA et 32 entre 32 et 36 SA.
L’incidence globale des IIM était de 12,4/100 000, plus basse chez les enfants nés à terme (10,9/100 000) que chez les prématurés (18,3/100 000).
L’incidence était nettement plus élevée chez les enfants < 32 SA (32,9/100 000) que chez ceux nés entre 32 et 36 SA (15,5/ 100 000).
Aucune différence significative n’a été observée entre enfants nés à terme et prématurés sur le plan de la présentation clinique, ni sur la durée d’hospitalisation ni sur la mortalité.
En revanche le taux de séquelles s’est révélé plus élevé chez les prématurés (35,9%) que chez les nourrissons nés à terme (19,4 %), un taux qui est néanmoins élevée confirmant la gravité des ces IIM.