Le bénéfice de la vaccination rotavirus
D'après Martinon-Torres F et al., abstr. xxx, actualisé
Partant du constat que seulement 18 pays européens (Figure 1) ont introduit la vaccination contre les rotavirus dans le calendrier vaccinal des nourrissons, F Martinon--Torres a présenté un argumentaire visant à inciter ceux qui ne l’ont pas encore implémentée à recommander et rembourser cette vaccination.
La première raison est la morbidité et la mortalité liées aux gastro-entérites aigues, y compris en Europe : chaque année, les infections à rotavirus sont responsables de plus de 87 000 hospitalisations et d’environ 700 000 consultations. On estime à 6550 le nombre d’enfants qui décédaient chaque année des complications d’une infection à rotavirus, avant l’implémentation de la vaccination.
La deuxième raison est l’efficacité de cette vaccination avec une réduction de 55,2 % (4 »,0-67,4) du nombre d’enfants hospitalisés testés positifs au rotavirus en Europe (Figure 2). Une étude comparant le nombre d’hospitalisations pour gastroentérite à rotavirus selon le taux couverture vaccinale : faible (moins de 30 %), intermédiaire (31-59 %) et forte (supérieure à 60 %) a une réduction des hospitalisations pour GEA à rotavirus de 56 % (51-61) et 27 % (18-35) dans les pays où la CV était la plus élevée (intermédiaire et forte) par rapport aux pays où la CV était basse.
La troisième raison est l’absence d’augmentation globale des invaginations intestinales aigues, confirmée par plusieurs études de suivi en vie réelle.
A noter néanmoins que le risque essentiellement au cours de la semaine suivant la première dose vaccinale, bien que faible, doit faire l’objet d’une information des parents.
Enfin, la vaccination rotavirus pourrait avoir un effet favorable sur les convulsions fébriles.
La première raison est la morbidité et la mortalité liées aux gastro-entérites aigues, y compris en Europe : chaque année, les infections à rotavirus sont responsables de plus de 87 000 hospitalisations et d’environ 700 000 consultations. On estime à 6550 le nombre d’enfants qui décédaient chaque année des complications d’une infection à rotavirus, avant l’implémentation de la vaccination.
La deuxième raison est l’efficacité de cette vaccination avec une réduction de 55,2 % (4 »,0-67,4) du nombre d’enfants hospitalisés testés positifs au rotavirus en Europe (Figure 2). Une étude comparant le nombre d’hospitalisations pour gastroentérite à rotavirus selon le taux couverture vaccinale : faible (moins de 30 %), intermédiaire (31-59 %) et forte (supérieure à 60 %) a une réduction des hospitalisations pour GEA à rotavirus de 56 % (51-61) et 27 % (18-35) dans les pays où la CV était la plus élevée (intermédiaire et forte) par rapport aux pays où la CV était basse.
La troisième raison est l’absence d’augmentation globale des invaginations intestinales aigues, confirmée par plusieurs études de suivi en vie réelle.
A noter néanmoins que le risque essentiellement au cours de la semaine suivant la première dose vaccinale, bien que faible, doit faire l’objet d’une information des parents.
Enfin, la vaccination rotavirus pourrait avoir un effet favorable sur les convulsions fébriles.