Poids de la bronchiolite en pédiatrie ambulatoire
D'après Rybak A et al., abstr. 681, actualisé
Plusieurs études ont essayé d‘évaluer le rôle du VRS dans les hospitalisations des nourrissons pour bronchiolite mais le poids réel en ambulatoire semble peu évalué. Pour autant, avant la mise en place d’une éventuelle prophylaxie généralisée contre le VRS, cette étude pourrait apporter des données importantes.
Des enfants de moins de 2 ans ayant un premier épisode de bronchiolite ont été inclus par 46 pédiatres entre février 2021 et septembre 2022. Les parents ont été appelés 15 jours et 6 mois après l’épisode pour remplir un questionnaire de suivi standardisé.
Parmi les 753 enfants ayant une bronchiolite (âge moyen 8 ± 5,7 mois), 44 % avaient un test antigénique VRS positif, et parmi eux, 69,3 % ont eu un suivi à J15. Les auteurs ne rapportent pas de différence significative dans les caractéristiques sociodémographiques en fonction du résultat du test VRS. L’évaluation 15 jours après l’épisode montre que les enfants ayant une bronchiolite VRS+ avaient significativement plus d'hospitalisations, de visites aux urgences, d’arrêt de travail des parents et de perte d’appétit que ceux à VRS. Le suivi à 6 mois n’a pas montré de différence (tableau).
Cette étude montre que les enfants vus en ambulatoire et atteints de bronchiolite à VRS présentaient une maladie plus grave avec un retentissement familial sur les parents plus important. En revanche, le suivi à 6 mois n'a pas montré de différences entre les groupes VRS+ et VRS−. Ces données de l’étude Oursyn soulignent que la prévention du VRS pourrait réduire le fardeau de la bronchiolite en ambulatoire.
Des enfants de moins de 2 ans ayant un premier épisode de bronchiolite ont été inclus par 46 pédiatres entre février 2021 et septembre 2022. Les parents ont été appelés 15 jours et 6 mois après l’épisode pour remplir un questionnaire de suivi standardisé.
Parmi les 753 enfants ayant une bronchiolite (âge moyen 8 ± 5,7 mois), 44 % avaient un test antigénique VRS positif, et parmi eux, 69,3 % ont eu un suivi à J15. Les auteurs ne rapportent pas de différence significative dans les caractéristiques sociodémographiques en fonction du résultat du test VRS. L’évaluation 15 jours après l’épisode montre que les enfants ayant une bronchiolite VRS+ avaient significativement plus d'hospitalisations, de visites aux urgences, d’arrêt de travail des parents et de perte d’appétit que ceux à VRS. Le suivi à 6 mois n’a pas montré de différence (tableau).
Cette étude montre que les enfants vus en ambulatoire et atteints de bronchiolite à VRS présentaient une maladie plus grave avec un retentissement familial sur les parents plus important. En revanche, le suivi à 6 mois n'a pas montré de différences entre les groupes VRS+ et VRS−. Ces données de l’étude Oursyn soulignent que la prévention du VRS pourrait réduire le fardeau de la bronchiolite en ambulatoire.