Prescription d'antibiotiques et fardeau économique de l'infection par la varicelle
D'après Kujawski S et al., abstr. O0096, actualisé
Bien que la varicelle soit considérée comme une maladie bénigne, les complications liées à celle-ci sont souvent traitées par des antibiotiques ou des antiviraux. Cette étude a évalué l'utilisation des antibiotiques et des antiviraux dans la prise en charge de la varicelle en France.
Une étude de cohorte rétrospective a été réalisée à partir des dossiers médicaux informatisés des médecins généralistes et spécialistes en France. Les enfants âgés de moins de 18 ans ayant reçu un diagnostic de varicelle entre janvier 2014 et décembre 2018 et pour lesquels un suivi de 3 mois était disponible ont été inclus. Des analyses descriptives ont été réalisées pour évaluer les complications, la consommation médicamenteuse et les coûts liés à la varicelle.
Au total, 48 027 enfants ont été inclus. L'âge moyen lors du diagnostic était de 3,73 ans. 15,3 % (n = 7 369) des enfants avaient ≥ 1 complication liée à la varicelle. Les principales complications étaient les affections ORL (38,0 %, n = 2 798), les infections respiratoires (36,0 %, n = 2 642) et les infections ophtalmiques (20,4 %, n = 1 502). 25,1 % (n = 12 045) des enfants s’est vu prescrire un antibiotique, et 2,2 % un antiviral. L'antibiotique le plus prescrit était l'amoxicilline (51,7 %, n = 6 231/12 025). Une proportion plus élevée de patients présentant des complications liées à la varicelle s'est vu prescrire des antibiotiques par rapport à ceux ne présentant pas de complications (68,1 versus 17,3 %). Les coûts annualisés liés à la varicelle étaient de 333 465 €, dont 53 001 € attribués aux médicaments, 249 192 € aux consultations de médecins généralistes et 31 272 € aux consultations spécialisées.
Cette étude met en exergue l’ampleur de la prescription médicamenteuse, notamment d’antibiotiques, et les coût liés à la prise en charge ambulatoire de cette maladie bénigne.
Une des raisons de la prescription d’antibiotiques est que dans les formes étendues, hémorragiques ou entraînant des pustules, il est le plus souvent impossible d’affirmer ou infirmer une surinfection bactérienne.
Rappelons que cette maladie est accessible à une prévention vaccinale qui a fait la preuve de son efficacité et de son innocuité dans de nombreux pays et depuis plus de 20 ans.
Une étude de cohorte rétrospective a été réalisée à partir des dossiers médicaux informatisés des médecins généralistes et spécialistes en France. Les enfants âgés de moins de 18 ans ayant reçu un diagnostic de varicelle entre janvier 2014 et décembre 2018 et pour lesquels un suivi de 3 mois était disponible ont été inclus. Des analyses descriptives ont été réalisées pour évaluer les complications, la consommation médicamenteuse et les coûts liés à la varicelle.
Au total, 48 027 enfants ont été inclus. L'âge moyen lors du diagnostic était de 3,73 ans. 15,3 % (n = 7 369) des enfants avaient ≥ 1 complication liée à la varicelle. Les principales complications étaient les affections ORL (38,0 %, n = 2 798), les infections respiratoires (36,0 %, n = 2 642) et les infections ophtalmiques (20,4 %, n = 1 502). 25,1 % (n = 12 045) des enfants s’est vu prescrire un antibiotique, et 2,2 % un antiviral. L'antibiotique le plus prescrit était l'amoxicilline (51,7 %, n = 6 231/12 025). Une proportion plus élevée de patients présentant des complications liées à la varicelle s'est vu prescrire des antibiotiques par rapport à ceux ne présentant pas de complications (68,1 versus 17,3 %). Les coûts annualisés liés à la varicelle étaient de 333 465 €, dont 53 001 € attribués aux médicaments, 249 192 € aux consultations de médecins généralistes et 31 272 € aux consultations spécialisées.
Cette étude met en exergue l’ampleur de la prescription médicamenteuse, notamment d’antibiotiques, et les coût liés à la prise en charge ambulatoire de cette maladie bénigne.
Une des raisons de la prescription d’antibiotiques est que dans les formes étendues, hémorragiques ou entraînant des pustules, il est le plus souvent impossible d’affirmer ou infirmer une surinfection bactérienne.
Rappelons que cette maladie est accessible à une prévention vaccinale qui a fait la preuve de son efficacité et de son innocuité dans de nombreux pays et depuis plus de 20 ans.