Tests de provocation orale à l'amoxicilline chez les enfants à faible risque d'allergie nécessitant un antibiotique au service des urgences
D'après Panetta L et al., abstr. xxx, actualisé
Jusqu'à 10 % des enfants sont étiquetés comme étant allergiques à la pénicilline, ce qui nécessite l'utilisation d'antibiotiques sous-optimaux (moins efficace et/ou moins bien tolérés, et/ou moins bien accepté et toujours avec plus d’impact écologique). L'objectif de cette étude était d'évaluer le succès des tests de provocation orale à l'amoxicilline dans un service d'urgence.
Il s'agit d'une étude observationnelle prospective menée dans un hôpital pédiatrique de soins tertiaires. Les enfants considérés comme présentant un faible risque d'allergie à la pénicilline (antécédents familiaux d'allergie à la pénicilline, symptômes non allergiques, prurit sans éruption cutanée, réaction ancienne sans caractéristiques suggérant une réaction IgE-médiée) nécessitant de l'amoxicilline ont bénéficié d’un test de provocation orale à l'amoxicilline. En l'absence de réaction, une ordonnance d'amoxicilline a été donnée aux parents qui ont été contactés un mois après le test de provocation pour évaluer les réactions tardives.
Depuis juin 2021, 70 enfants ont eu un test de provocation orale à l'amoxicilline aux urgences. Les diagnostics de sortie les plus fréquents étaient l'otite moyenne aigue (65 %). La provocation a été réussie aux urgences pour 69/70 (99 %) patients. Soixante-deux (89 %) patients ont été recontactés avec succès. Au total, 7/62 (11 %) des enfants ont eu une réaction signalée : un (1 %) enfant a eu une réaction immédiate aux urgences, tandis que 6/62 (10 %) ont eu une éruption cutanée 1 à 61 jours après la première dose d'antibiotiques. Aucune réaction grave n'a été signalée. Une corrélation entre l'administration d'amoxicilline et la réaction tardive a été jugée moins probable pour 3/6 patients en raison de l'apparition tardive des symptômes (28-61 jours). Les trois autres patients ont été considérés comme n'ayant pas d'allergie à la pénicilline après une évaluation allergologique.
Cette étude descriptive montre que la réalisation d’un test de provocation orale à l’amoxicilline aux urgences avait permis aux enfants considérés à faible risque d’allergie à la pénicilline de bénéficier de cette molécule, et de supprimer rapidement l'étiquette "allergie à la pénicilline". Bien qu'environ 10 % des enfants aient présenté une éruption cutanée après leur sortie, aucun n'a été considéré comme ayant une réaction tardive après le suivi.
Il s'agit d'une étude observationnelle prospective menée dans un hôpital pédiatrique de soins tertiaires. Les enfants considérés comme présentant un faible risque d'allergie à la pénicilline (antécédents familiaux d'allergie à la pénicilline, symptômes non allergiques, prurit sans éruption cutanée, réaction ancienne sans caractéristiques suggérant une réaction IgE-médiée) nécessitant de l'amoxicilline ont bénéficié d’un test de provocation orale à l'amoxicilline. En l'absence de réaction, une ordonnance d'amoxicilline a été donnée aux parents qui ont été contactés un mois après le test de provocation pour évaluer les réactions tardives.
Depuis juin 2021, 70 enfants ont eu un test de provocation orale à l'amoxicilline aux urgences. Les diagnostics de sortie les plus fréquents étaient l'otite moyenne aigue (65 %). La provocation a été réussie aux urgences pour 69/70 (99 %) patients. Soixante-deux (89 %) patients ont été recontactés avec succès. Au total, 7/62 (11 %) des enfants ont eu une réaction signalée : un (1 %) enfant a eu une réaction immédiate aux urgences, tandis que 6/62 (10 %) ont eu une éruption cutanée 1 à 61 jours après la première dose d'antibiotiques. Aucune réaction grave n'a été signalée. Une corrélation entre l'administration d'amoxicilline et la réaction tardive a été jugée moins probable pour 3/6 patients en raison de l'apparition tardive des symptômes (28-61 jours). Les trois autres patients ont été considérés comme n'ayant pas d'allergie à la pénicilline après une évaluation allergologique.
Cette étude descriptive montre que la réalisation d’un test de provocation orale à l’amoxicilline aux urgences avait permis aux enfants considérés à faible risque d’allergie à la pénicilline de bénéficier de cette molécule, et de supprimer rapidement l'étiquette "allergie à la pénicilline". Bien qu'environ 10 % des enfants aient présenté une éruption cutanée après leur sortie, aucun n'a été considéré comme ayant une réaction tardive après le suivi.