Choroïde et uvéites postérieures
L’étude de l‘épaisseur choroïdienne est très intéressante et peut être utile au diagnostic et au suivi des patients. Dans les choriorétinites infectieuses comme dans la toxoplasmose il existe un épaississement choroïdien en regard. L’épaisseur diminue après la cicatrisation du foyer infectieux (figure 1). Dans le syndrome de Vogt-Koyanagi-Harada (VKH), un épaississement majeur de la choroïde est retrouvé avec une perte de visibilité des vaisseaux choroïdiens à l’inverse de la CRSC (figure 1).
L’épaisseur diminue avec le traitement. Il faut noter que l’augmentation de l’épaisseur à l’OCT peut être un marqueur précoce de récidive dans le VKH.
Les granulomes choroïdiens peuvent être mis en évidence en OCT Swept-Source mais cela reste difficile, et il est donc nécessaire de corréler ces images avec les temps précoces de l’angiographie au vert d’indocyanine (figure 2).
Par ailleurs, on peut étudier la choriocapillaire dans certaines pathologies comme l’épithéliopathie en plaques ou les choroïdites serpigineuses. Il existerait une ischémie de la choriocapillaire. Chez ces patients, on peut observer en regard des lésions une hyporéflectivité et une augmentation de l’épaisseur de la choriocapillaire (figure 2).
Dans la choriorétinopathie de Birdshot, on retrouve une diminution de l’épaisseur choroïdienne.