"Le virus (coronavirus) nous rappelle à notre humanité et à notre condition d'êtres profondément sociaux, inséparables les uns des autres"
Le titre de cet éditorial, une citation d’Edgar Morin (philosophe, scientifique et sociologue), illustre parfaitement nos impressions en commençant cette seconde et dernière journée de E-SFO. Le congrès annuel de la SFO est devenu virtuel, numérique et à distance. Cela nous a privés de nos habitudes de la SFO : nous retrouver et échanger. C’est l’occasion de revoir ses maîtres, ses collègues et ses amis. Nous prenons des nouvelles, nous échangeons sur les projets en cours ou à venir.
Néanmoins, le contenu scientifique a été à la hauteur avec un programme riche, des communications originales, des recommandations, des conférences-débats ainsi que le rapport annuel. Ce format n’a absolument rien enlevé à la qualité scientifique du congrès, voire l’exercice a permis de résumer et de mettre en lumière les principales actualités.
Nous avons relevé quelques soucis de connexion, mais parfaitement minimes et transitoires. C’est bien peu de chose par rapport à la prouesse technique, réalisée par l'agence FMC Production, de réunir les ophtalmologistes de France et de Navarre. Cette réalisation a permis de rassembler des orateurs en direct depuis les studios, des orateurs en direct par Skype ou encore de diffuser des communications préenregistrées. Ce casse-tête a permis de présenter sur 2 jours un vaste programme abordant les actualités aussi bien dans le domaine du segment antérieur que du segment postérieur, ou encore en ophtalmologie-pédiatrie ou en neuro-ophtalmologie.
Pour avoir un résumé de cette seconde journée, vous pouvez dès à présent consulter nos brèves, rédigées par une équipe de rédacteurs chevronnés, et des interviews d’experts nous donnant en quelques minutes les messages clés sur les actualités de leur spécialité.
On ne sait pas quand, comment et où nous nous retrouverons l’année prochaine pour la SFO 2021, mais une chose est sûre, nous y serons et nous serons contents d’y être.
Bonne lecture et à très bientôt,
Maté Streho