Alors que l’année 2020 s’annonçait prolifique sur le plan scientifique, et elle l’est effectivement, un petit organisme “malin” est venu “gripper” une mécanique de congrès bien huilée, et c’est toute la communauté onco-pneumologique qui tousse et qui retient son souffle.

Le printemps a été confiné et l’automne aussi. “Le (corona)virus nous rappelle à notre humanité et à notre condition d’êtres profondément sociaux, inséparables les uns des autres”*. Pour autant, l’homo sapiens est un être adaptable, et les congrès, de présentiels, sont devenus “distanciels”** mais pas moins riches d’échanges et de nouveautés. 

Cette nouvelle édition en est l’illustration pour le quotidien, maintenant. On verra notamment les résultats de l’essai français de l’IFCT LungART, qui répond à une question fréquente de nos réunions de concertation pluridisciplinaire , les données sur de nouvelles molécules disponibles en ATU (capmatinib, lurbinectedine, selpercatinib) ou à venir (sotorasib), la confirmation de l’apport de l’immunothérapie dans le cancer à petites cellules et les prémices de l’anticoagulation orale dans la prévention des récidives de thrombose veineuse profonde, autant de questions (et réponses) utiles à notre pratique quotidienne. Sans oublier les interviews sur le rôle des infirmiers en pratique avancée et des ARC indispensables dans nos services pour la qualité de la prise en charge de nos patients.

Excellente lecture !